Le samedi 20 juillet, l’exposition « 27 artistes en liberté pour le 100e anniversaire de l’indépendance » a été inaugurée dans l’espace artistique de WL4. C’est sa deuxième édition. La première, de décembre 2018, a été ouverte à Orléans et s’est déroulée sous le haut patronage de Stanisław Karczewski, président du Sénat.

En juillet, une exposition internationale d’artistes polonais et français s’est installée dans les zones d’après-guerre et a ouvert ses portes dans WL4 – Mleczny Piotr. Les deux expositions ont été organisées par deux artistes résidant à Orléans – Izabela et Rafał Borkowski, auxquelles ont participé Maciej Śmietański, Ania Słomińska, Magdalena Nowak, Tomasz Gos, Vanessa Bourdier, Ania Gross, Izabela Borkowska, Daniel Sobański, Maurice Huvelin Ryszard Piotrowski, Lea Ceccaldi, Karolina Borkowska, Magdalena Pela, Sebastien Pons,

Indépendance douce-amère

L’exposition, un dialogue performatif comme le racontent les organisateurs, a été créée à l’occasion de la célébration du 100e anniversaire de la reconquête de l’indépendance de la Pologne. Comme ils l’ont dit à l’ouverture de l’exposition, son créateur est un « voyage autour de l’art et de la perception de l’indépendance », un voyage plutôt amer que doux, qui est loin d’un contenu patriotique élevé. Dans son film « Indépendance / Indépendance », Janina Rudnicka a souligné que l’indépendance n’est pas inscrite de manière permanente dans la vie de la nation et qu’elle peut être perdue beaucoup plus facilement que de la retrouver. Dans son travail, Rafał Borkowski a abordé le sujet de la compréhension de la politesse et de son identité polonaise et polonaise (« Polak / Niepolak – Polka / Niepolka ») dans un pays où le concept de patriotisme a été rétréci et radicalisé. « En conséquence, il existait une division absurde et irréaliste entre les Polonais et le reste de la société. Souvent qualifié de faux Polonais. Nous pouvons observer une dévastation progressive de la nation en tant que communauté « , écrit l’auteur dans la description de l’œuvre.

Przemysław Łopaciński dans une installation composée d’urnes remplies de petites sommes d’argent souleva la question de la monnaie et de ses flux dans le monde politique (« Pologne, Pologne »), et Mariusz Waras ajouta une exposition sur le contexte actuel, qui publia un modèle d’installation de la sculpture du prélat Jankowski, qui fut supprimée le 8 mars et plus tôt renversé par des activistes. C’était mobile et il pouvait aussi être retourné.

Les femmes sont-elles libres?

Mais 2018 n’était pas seulement l’anniversaire de la reconquête de l’indépendance de la Pologne. C’était également l’année de la célébration de l’anniversaire du siècle des droits électoraux des femmes. Izabela Borkowska et Virginie Pechard ont évoqué cet aspect. Le premier d’entre eux dans l’œuvre « NiePodLegła » a présenté une femme portant une robe portant l’inscription « Independent » et a demandé si la femme polonaise, cent ans après l’obtention des droits électoraux, était réellement libre et avait le droit de décider d’elle-même.

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L’artiste française, qui a présenté la sculpture « Granice » lors de l’exposition, a encore plus insisté sur la situation de la femme. Elle représentait la figure d’un « marionnettiste » (ressemblant de manière trompeuse à Jaroslaw Kaczyński) chevauchant un chat envahi par la végétation et une femme nue poignardée. « 100 ans d’indépendance et de retour au manque de tolérance et de mépris. Le mépris pour les femmes polonaises. Premier territoire à conquérir, premières victimes du retour de l’autorité morale (…). Marionnettiste lui-même, le marionnettiste tente, dans sa conviction, de mettre la Pologne sur la bonne voie et participe à une croisade contre l’idée même de liberté et de démocratie « , indique la description de travail.

L’exposition durera jusqu’au 4 août. Vous pouvez le consulter en prenant rendez-vous par téléphone (503 576 736).